Des études récentes se sont intéressées à la manipulation de la disponibilité en glucides exogènes ou à la manipulation en glucides endogènes sur les effets de l’entraînement et la performance. Les résultats indiquent que s’entraîner en conditions de faible disponibilité en glucides augmente la biogenèse mitochondriale, augmente les adaptations de l’entraînement et modifie l’utilisation des substrats énergétiques à l’effort. En revanche, peu de travaux se sont intéressés à l’effet de ces modifications physiologiques sur la performance. Une nouvelle stratégie de périodisation de l’apport en glucides, dite « sleep low », prenant en compte les réalités de terrain et manipulant à la fois la disponibilité glucidique endogène et exogène a fait récemment l’objet d’études qui montrent une amélioration significative de la performance.
D’autres études complémentaires sont nécessaires afin d’améliorer nos connaissances sur les facteurs de progression de cette nouvelle stratégie dite « sleep low ». Parmi les questions qui restent en suspens, il peut être évoqué la relation dose/réponse entre le degré de diminution de la disponibilité en glucides et la performance, la planification dans un programme d’entraînement annuel et l’évaluation de l’impact psychologique sur la perception de l’effort ainsi que sur la fonction immunitaire de cette nouvelle stratégie d’entraînement.
Plusieurs arguments indiquent que la disponibilité en glucides joue un rôle de régulateur sur les adaptations à l’entraînement. Dans ce cadre la stratégie « sleep low » semble être une stratégie efficace afin de permettre à la fois une amélioration des adaptations de l’entraînement et une amélioration de la performance en endurance.