Sur 970 patients opxe9;rxe9;s d’une chirurgie bariatrique au CHU de Rouen depuis 2001, 74 patients ont xe9;txe9; identifixe9;s comme diabxe9;tiques de type 2 par le codage du DIM. La pose d’un anneau gastrique (AG), une intervention de type Mason (MA), un by-pass gastrique (BP) ou une sleeve-gastrectomie (SG) ont xe9;txe9; rxe9;alisxe9;es respectivement chez 25 % , 17 % , 28 % et 30 % de cette population. Le suivi clinique (poids, pression artxe9;rielle, apnxe9;es du sommeil) et biologique (glycxe9;mie, HbA1c, bilan lipidique) a xe9;txe9; assurxe9; en moyenne pendant 5 ans aprxe8;s l’intervention. Les rxe9;sultats observxe9;s chez les patients diabxe9;tiques ont xe9;txe9; comparxe9;s xe0; ceux d’une population obxe8;se sans diabxe8;te apparixe9;e pour l’xe2;ge, l’IMC et le type d’intervention.
Les patients diabxe9;tiques perdent significativement moins de poids que les non diabxe9;tiques, exceptxe9; aprxe8;s SG. SG, MA ou BP ne donnent pas de rxe9;sultat pondxe9;ral diffxe9;rent. La SG s’avxe8;re significativement (p < 0.002) plus efficace que l’AG sur le taux d’HbA1c xe0; 1 an post-opxe9;ratoire (- 1,6 % vs - 1,05 % ), rxe9;sultat similaire obtenu avec BP (HbA1c - 2.06 % ). Le taux de rxe9;solution du diabxe8;te xe0; 1 an est significativement diffxe9;rent entre SG et AG : 62,5 % vs 20 % , p < 0,01, mais non significatif entre SG et BP (62,5 % vs 52,1 % , p = 0,5). En termes de rxe9;duction du taux de LDL-cholestxe9;rol, BP = SG>MA>AG (p < 0,03). Il n’y par contre pas de diffxe9;rence statistiquement significative des diffxe9;rentes mxe9;thodes chirurgicales sur les autres facteurs de risque cardio-vasculaire.
L’ensemble des rxe9;sultats suggxe8;re que la SG puisse xea;tre la mxe9;thode chirurgicale xe0; prxe9;fxe9;rer pour la prise en charge chirurgicale des patients diabxe9;tiques de type 2 obxe8;ses.