Des cellules de neuroblastome humain (M17) contrôles et surexprimant l’alpha-synucléine A53T, mutation provoquant des MP ont été transfectées par un plasmide codant une séquence d’adressage mitochondriale. Elles ont ensuite été traitées par Mdivi-1 ou véhicule. Après fixation, le RE a été marqué par immunocytochimie par l’anticorps anti-PDI. La longueur du réseau mitochondrial et le taux de colocalisation mitochondries-RE ont été analysés sous ImageJ après acquisition des images fluorescentes.
Nous montrons qu’à l’état basal, le réseau mitochondrial est beaucoup moins long et plus fragmenté dans le modèle cellulaire parkinsonien M17-A53T. L’ajout de Mdivi-1 permet de restaurer en partie le réseau mitochondrial. Concernant la colocalisation entre mitochondries et RE, elle est augmentée dans les M17-A53T, mais son taux est rétabli après ajout de Mdivi-1.
Ces résultats confirment in vitro l’effet protecteur du Mdivi1, dans un modèle cellulaire parkinsonien, en restaurant les paramètres morphologiques mitochondriaux et les interactions mitochondries-RE. Ces données doivent être complétées par l’analyse des points de contact entre le RE et les mitochondries dans le but de confirmer qu’ils sont bien le reflet du processus de mitophagie, processus qui serait altéré dans la MP. La molécule Mdivi-1 (et apparentées) deviendrait alors une possibilité thérapeutique de cette pathologie incurable.