Étude transversale monocentrique, cas–txe9;moins. Utilisation de l’xe9;chelle Intermed, diagnostics psychiatriques (CIM-10), xe9;chelle visuelle analogique de la douleur. Table de contingence, tests de Chi carrxe9;. Pour les variables dxe9;pendantes continues, analyse de variance xe0; un facteur. Diffxe9;rence entre les groupes : test de Tukey, a posteriori. Pour les variables dxe9;pendantes nominales, analyse logistique multivarixe9;e.
La complexitxe9; biopsychosociale ne diffxe8;re pas dans les deux groupes (p = 0,7). Les patients complexes prxe9;sentent significativement plus de comorbiditxe9;s psychiatriques (odds ratio 2,94, intervalle de confiance xe0; 95 % de 1,1–7,8, p < 0,01), indxe9;pendamment de la prxe9;sence ou non d’une algodystrophie. La douleur perxe7;ue varie avec la complexitxe9; biopsychosociale uniquement dans le groupe txe9;moin. Les patients txe9;moins complexes rapportent davantage de douleurs que les patients txe9;moins simples (p < 0,05). L’intensitxe9; de la douleur perxe7;ue est comparable chez les patients algodystrophiques simples ou complexes.
La complexitxe9; biopsychosociale est comparable dans les deux groupes. Elle est fortement relixe9;e xe0; la prxe9;sence de comorbiditxe9;s psychiatriques. En revanche, contrairement xe0; d’autres syndromes douloureux, lors d’algodystrophie, l’intensitxe9; de la douleur perxe7;ue ne varie pas avec la complexitxe9; biopsychosociale. L’identification prxe9;coce de patients complexes pourrait permettre d’instaurer rapidement une prise en charge ciblxe9;e dans les deux groupes de patients.