Ce travail est une étude rétrospective descriptive de 120 dosages semi-quantitatifs dans le sang d’IgE spécifiques des 30 pneumallergènes les plus courants, dans une population de sex-ratio égal à 1, de patients âgés de 2 à 73 ans, ayant des symptômes d’allergie respiratoire et non autrement présélectionnés.
Les prélèvements pour dosage des IgE ont été réalisés avant tout test cutané allergologique. Un test positif à au moins un allergène à été retrouvé chez 1/3 des patients. Parmi les tests positifs, la sensibilisation aux pollens était la plus fréquente (62 %) suivie de celle aux acariens (55 %), aux moisissures (19 %), aux phanères d’animaux (10 %) et aux blattes (7 %). Chez un patient sur six, on note une polysensibilisation qui concerne surtout le couple pollens/acariens. Pour les tests positifs aux pollens, la moitié concernait les graminées et un tiers les pollens d’arbres.
Il s’avère donc, dans notre pays et de nos jours, que les méthodes spécifiques de détermination révèlent que les allergènes les plus fréquemment en cause dans les allergies respiratoires sont les pollens suivis des acariens puis des moisissures, des phanères d’animaux et des blattes.