Exposition au zinc chez des salariées de sexe féminin : données cliniques et métrologiques

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• 作者：Matteo Ricco&rsquo ; ¹ ; ^{mricco2000@gmail.com" class="auth_mail" title="E-mail the corresponding author} ; Silvia Cattani² ; Carlo Signorelli²
• 关键词：Fiè ; vre des mé ; taux ; Zinc ; Biomonitoring
• 刊名：Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement
• 出版年：2016
• 出版时间：June 2016
• 年：2016
• 卷：77
• 期：3
• 页码：480-481
• 全文大小：251 K

文摘

La toxicocinétique du zinc absorbé par voie respiratoire est mal connue, ce qui rend problématique l’interprétation de son biomonitoring, en particulier pour sujets de sexe féminin. Notre objectif est donc d’approfondir les connaissances sur la relation entre les niveaux de zinc dans l’environnement de travail et ses concentrations dans le sérum et l’urine, chez des femmes exposées à l’oxyde de zinc dans une usine de galvanisation dans le nord de l’Italie.

Matériaux et méthodes

Dix femmes (âge moyen 41,70 ± 8,01 ans ; durée année d’activité 10,4 ± 3,4 ; IMC 23,5 ± 4,2 kg/m²) actives dans une usine de galvanisation dans le nord de l’Italie ont été étudiées avec des examens cliniques, test de spirométrie, évaluation de l’exposition. L’évaluation de l’exposition a associé la mesure du zinc dans le sérum (fin du quart de travail) et l’urine (début de quart/fin de quart/fin de la semaine de travail), ainsi que des mesures individuelles de la concentration atmosphérique.

Résultats

Les concentrations atmosphériques moyennes de zinc étaient bien en dessous de la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) 8 h italienne de 100 μg/m³ (moyenne : 7,49 ± 2,92 μg/m³). Les concentrations de zinc dans le sérum de tous les travailleurs étaient en général au sein de la gamme de référence (moyenne : 120,8 ± 20,7 μg/dL). Aucune corrélation avec les mesures d’exposition externe (coefficient de corrélation de Spearman = −0,103 ; p = 0,777) n’était observée. En revanche, il y avait une association significative entre la concentration atmosphérique de zinc et le zinc urinaire (coefficient de corrélation de Spearman = 0,685 ; p = 0,029). Cette corrélation n’était pas confirmée à la fin de la semaine de travail (coefficient de corrélation de Spearman = 0,430 ; p = 0,241). L’excrétion différentielle urinaire de zinc sur les 24 h (jour de repos vs 1^er jour de travail) était bien corrélée avec l’exposition environnementale (coefficient de corrélation de Spearman = 0,855 ; p = 0,002). Enfin, la spirométrie et les hémogrammes (RBC, WBC et transaminases) n’étaient pas corrélés avec l’exposition. Aucun antécédent personnel de fièvre des métaux n’a été retrouvé chez ces travailleurs.

Conclusions

Au total, ces résultats suggèrent que la mesure de la concentration urinaire du métal peut être un moyen utile pour l’évaluation de l’exposition professionnelle aux fumées de zinc : l’excrétion différentielle était particulièrement bien corrélée avec l’exposition personnelle.