La mauvaise observance th¨¦rapeutique est per?ue par 58 ¨¤ 85 % de l¡¯¨¦chantillon comme un probl¨¨me fr¨¦quent, principalement caus¨¦ par l¡¯inaptitude ¨¤ utiliser le dispositif inhalateur (enfants, sujets ag¨¦s) ou li¨¦ ¨¤ l¡¯oubli accidentel des m¨¦dicaments (adulte, parents).
Pour 58 % des m¨¦decins interrog¨¦s, la corticophobie est une pr¨¦occupation fr¨¦quente du patient et les principales craintes des patients sont les effets anabolisants, la peur diffuse des effets secondaires et la d¨¦pendance au traitement. En cas de corticophobie, le praticien d¨¦clare interroger le patient, lui donner des explications et maintenir le traitement.
Quatre-vingt six pour cent des m¨¦decins ont d¨¦clar¨¦ prendre en compte les pr¨¦f¨¦rences de leurs patients lorsqu¡¯ils prescrivaient le dispositif inhalateur, 90 % faire une d¨¦monstration du dispositif lors de la premi¨¨re prescription et 68 % refaire des d¨¦monstrations it¨¦ratives. Pour 56 ¨¤ 87 % des m¨¦decins interrog¨¦s, la mauvaise observance th¨¦rapeutique, la corticophobie, le mauvais usage du dispositif inhalateur pouvaient ¨ºtre d¨¦pist¨¦s et corrig¨¦s. Soixante-dix sept pour cent des m¨¦decins reconnaissaient en l¡¯¨¦ducation du patient un facteur essentiel pour am¨¦liorer l¡¯observance th¨¦rapeutique et le bon usage de l¡¯inhalateur.
En cas de mauvaise observance des traitements inhal¨¦s et de mauvais usage des inhalateurs par les patients, les attitudes d¨¦clar¨¦es des m¨¦decins de l¡¯¨¦chantillon suivaient les recommandations en vigueur.