文摘
Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS), véritable problème de santé publique, est pourtant sous-diagnostiqué à Brazzaville. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances des médecins à Brazzaville sur cette affection et décrire leurs attitudes face à un sujet suspect de SAS.MéthodesIl s’est agi d’une enquête transversale descriptive auprès de 108 médecins exerçant dans différents hôpitaux la ville de Brazzaville. La collecte des données a été faite par un autoquestionnaire élaboré après une analyse bibliographique sur le SAS 0015 and 0010. Le questionnaire a été rempli sans recours à une source d’information. Nous avons défini, de façon arbitraire, trois niveaux de connaissance : FAIBLE, lorsque le total des points obtenus était compris [0–9] points ; MOYEN, lorsque le score était [10–18] points ; BON, lorsque le sujet avait totalisé [19–28] points.RésultatsNotre échantillon était constitué de 83 (76,85 %) médecins généralistes et de 25 (23,15 %) médecins spécialistes. La moyenne du score de connaissance était de 9,34 points ± 3,03 points. On a noté 47,22 % (51/108) de faible connaissance et 52,78 % (57/108) de moyenne connaissance. Il n’y a aucune corrélation entre le score de connaissance et l’année de soutenance (r = 0,1 ; p = 0,29), ni avec le nombre de source d’information (r = 0,16 ; p = 0,08). Par ailleurs, on note un lien entre le niveau de connaissance et le nombre de fois que le diagnostic de SAS a été évoqué (p = 0,02). Devant la suspicion d’un SAS, le médecin orientait le patient dans 29,59 % des cas en ORL et dans 38,70 % chez le pneumologue.ConclusionCette étude met en lumière le bas niveau de connaissances théoriques des médecins sur le SAS et ceci a pour conséquence une mauvaise prise en charge de cette pathologie au Congo.