L’hidradénome nodulaire atypique : une étude clinique et anatomopathologique

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• 作者：F. Jendoubi¹ ; ; M. Jones¹ ; ² ; W. Gattoufi³ ; N. Litaiem¹ ; ² ; N. Ezzine¹ ; S. Rammeh² ; ³ ; F. Zeglaoui¹ ; ²
• 关键词：Hidradé ; nome nodulaire ; Hidradé ; nome nodulaire atypique ; Tumeur annexielle
• 刊名：Annales de Dermatologie et de Vénéréologie
• 出版年：2016
• 出版时间：December 2016
• 年：2016
• 卷：143
• 期：12_supp_S
• 页码：S243-S244
• 全文大小：60 K
• 卷排序：143

文摘

L’hidradénome nodulaire est une tumeur annexielle bénigne se développant aux dépens des glandes sudoripares. Des variétés malignes ont été décrites ayant un risque de récurrence et un pouvoir métastatique élevés. Occasionnellement, certaines tumeurs d’apparence bénigne présentent des signes histologiques atypiques. Ceci a amené certains auteurs à utiliser le terme d’hidradénome nodulaire atypique (HNA). L’objectif de notre étude était de relever les caractéristiques cliniques, histologiques et évolutives des HNA.Matériel et méthodesNous avons procédé au recueil rétrospectif des dossiers des patients ayant présenté un hidradénome nodulaire durant la période allant de 2010 jusqu’à 2016. Une relecture des lames histologiques a été réalisée pour tous les patients. L’HNA était défini par la présence d’au moins un signe histologique parmi les suivants : mauvaise limitation, infiltration en profondeur, atypies cellulaires, présence de plus de 4 mitoses par 10 champs, nécrose et embolies vasculaires.RésultatsParmi les 13 cas d’hidradénome nodulaire identifiés, 7 étaient des HNA. Le sexe-ratio était de 5/7. L’âge moyen était de 58,7 ans. Le siège de la tumeur était la face (3 cas), rétro-auriculaire (1 cas), l’avant-bras (1 cas), le cuir chevelu (1 cas) et le dos (1 cas). La taille précisée dans 4 cas, était en moyenne de 1,25 cm. Aucun patient n’avait de signes d’extension lymphatique ou viscérale. Une exérèse a été réalisée dans tous les cas. À l’histologie, l’infiltration en profondeur était notée dans 4 cas, des mitoses nombreuses dans 4 cas, une mauvaise limitation avec des nodules tumoraux satellites dans 3 cas, des atypies cellulaires, une nécrose et des embols vasculaires dans un cas chacun. La présence simultanée de 3 signes parmi les précédents était notée chez 3 patients. L’évolution a pu être précisée chez 5 patients. Chez un seul patient, 2 récidives ont été notées après 5 mois et 1 an d’évolution, suivies d’une rémission de 3 ans. Chez 4 autres patients, il n’y a eu aucune récidive avec un recul de 2 ans en moyenne.DiscussionLes critères histologiques permettant de différencier les hidradéno-carcinomes des HNA sont arbitraires et n’ont pas été clairement définis. Seul le comportement agressif de la tumeur peut trancher entre ces deux entités. Des auteurs ont démontré que l’expression de marqueurs de prolifération comme ki-67 et le PHH3 était abaissée dans les HNA par rapport aux formes malignes. Les HNA auraient donc une évolutivité plus proche des hidradénomes nodulaires bénins que malins avec un risque de récurrence mais sans possibilité de métastases.ConclusionDans notre série, les HNA ne semblaient pas afficher un comportement agressif. Cependant, leur potentiel évolutif n’ayant pas été étudié sur de larges séries, une exérèse large associée à une surveillance prolongée est souhaitable.