Une enquête a été réalisée auprès d’internes participant aux PH, qui ont ensuite participé à la formation en 2014 et 2015. Celle-ci comprenait des présentations théoriques puis la réalisation d’un PH sur porc avec reproduction des conditions cliniques.
Les 14 internes étaient en 7e (n = 10) ou 9e (n = 4) semestre. L’enquête a révélé que ce compagnonnage était jugé insuffisant et inégal en fonction des centres : Tous avaient déjà effectué un temps opératoire du PH chez l’Homme mais seuls 2 avaient réalisé un PH complet. 70% redoutait la dissection du pédicule hépatique et 28% la canulation vasculaire en l’absence d’urologues. Tous ont appris des informations lors des présentations et des détails techniques lors de la simulation. Seuls 2 internes estimaient les différences anatomiques entre l’Homme et l’animal préjudiciables, 10 jugeaient cette formation nécessaire et 9 souhaitaient la refaire avant leur clinicat, notamment pour l’entraînement à la canulation vasculaire et à la dissection du pédicule.
La formation au PH par simulation sur l’animal est utile et pourrait être proposée à tous les futurs chirurgiens participant aux PH en France.
Les auteurs n’ont pas transmis de conflits d’intérêts.