Tumeurs neuroendocrines de l’intestin grêle : actualités sur le traitement médical

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• 作者：Marie Dior¹ ; ² ; ^{marie.dior@aphp.fr} ; Johann Dreanic¹ ; ² ; Caroline Prieux-Klotz¹ ; ² ; Bertrand Brieau¹ ; ² ; Catherine Brezault¹ ; ² ; Romain Coriat¹ ; ²
• 刊名：La Presse Médicale
• 出版年：2017
• 出版时间：January 2017
• 年：2017
• 卷：46
• 期：1
• 页码：4-10
• 全文大小：811 K
• 卷排序：46

文摘

Les tumeurs neuro-endocrines (TNE) de l’intestin grêle sont des tumeurs rares dont l’incidence est en augmentation. La chirurgie curative reste le « gold standard » de la prise en charge des TNE de l’intestin grêle. Elle doit être envisagée dès que possible et cela même à un stade métastatique. La prise en charge des TNE de l’intestin grêle métastatique bien différenciée non opérable a récemment évolué avec la publication d’essais démontrant le bénéfice des thérapies ciblées et de la radiothérapie métabolique, entraînant une modification des pratiques et des recommandations françaises et internationales.ObjectifL’objectif de cette revue est de présenter les données récentes obtenues, dont trois études de phases III, qui modifient la prise en charge des TNE iléales métastatiques bien différenciées et de faire l’état des lieux sur les options thérapeutiques disponibles.Sources documentairesLes sources documentaires utilisées se sont basées sur : PubMed avec recherche par mots clés (neurendocrine tumor, mid gut, treatment), recommandations de la société européenne des tumeurs neuro-endocrines (ENETS), essais présentés au congrès de l’ESMO 2015 (European Society for Medical Oncology).Sélection des étudesNous avons exclu les études sur les TNE extradigestives exclusives, les TNE peu différenciées, les traitements chirurgicaux et les études de phase I.RésultatsDans cette revue sont abordés trois essais de phase III randomisés, de grande ampleur : les études CLARINET, RADIANT et NETTER. Ces études démontrent l’efficacité respectivement des analogues de la somatostatine, des inhibiteurs de mTOR et de la radiothérapie métabolique.ConclusionCette revue met en avant la validation par des études randomisées d’un inhibiteur de mTOR, l’everolimus, et de la radiothérapie métabolique dans les TNE digestives non pancréatiques métastatique non opérable bien différenciée de grade G1/2 en progression sous analogues de la somatostatine.